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Alternatives et progrès

Dernière mise à jour : 3 déc. 2020



Ces dernières années, de plus en plus d’alternatives comme les cups, serviettes et culottes réutilisables se démocratisent et entrent dans les biens de consommation des femmes. Ce sont maintenant les produits d’hygiènes féminine réutilisables pour lesquelles les femmes semblent avoir de l’intérêt. Par exemple, "Aux États-Unis, l’intérêt pour les solutions alternatives est croissant : dans une enquête récente, près de 60 % des femmes interrogées envisageaient un produit réutilisable (environ 20 % en étaient déjà utilisatrices)”. Voici également un sondage réalisé auprès des élèves du cours Horizon, cours dans le cadre duquel nous avons réalisé ce travail :




 

La démocratisation de ces produits est une bonne chose pour l’environnement (diminution des déchets) et pour la santé de la femme. Afin de pousser à la consommation de ces produits, certaines villes proposent même des aides financières. C’est le cas de la ville québécois de Beloeil, qui s’engage dans des politiques vertes pour le bien de la ville. Cette initiative a commencé au Royaume Uni en 2014, alors que 40% des jeunes filles utilisaient du papier toilette comme protection hygiénique. C’est le gouvernement écossais qui a mis en place en premier des protections hygiéniques gratuites pour toutes les étudiantes.

 

Ces protections réutilisables permettent d’éviter les composants chimiques se trouvant dans les produits classiques et permettent de faire de grandes économies. En effet, le prix d’un kit de serviettes réutilisables est d’environ 100$ en fonction des marques et ces dernières ont une durée de vie d’au moins 4 ans... Ainsi, en à peine deux années les produits réutilisables sont rentabilisés et font faire des économies au-delà de cette durée !

 

Malgré ce progrès, les alternatives aux protections hygiéniques classiques restent des produits qui sont difficilement accessibles par l’ensemble de la population. De nombreuses femmes vivant en situation de précarité, notamment dans des pays en développement n’ont pas accès à ces produits ou alors à d’autres ressources nécessaires à leur utilisation comme l’eau, nécessaire pour les nettoyer. Ces conditions nécessitent l’accès à une eau propre et d’autres produits, qui restent des normes occidentales. De plus les produits classiques restent encore les plus utilisés car l’éducation et la communication sur l’existence des produits réutilisables restent limitées.

Mais nous pouvons voir sur les réseaux sociaux que la parole sur le corps de la femme se libère. Les publicités sont plus inclusives, le sang est représenté dans les pubs pour les protections hygiéniques, des associations féministes se démocratisent et font avancer des droits et l’égalité pour les femmes.





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